Le Qatar a finalement inauguré la centrale solaire qui doit alimenter les stades

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A quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe du Monde, le pays organisateur qu’est le Qatar, s’attèle aux derniers réglages. Tout récemment, les autorités ont inauguré la centrale solaire qui doit servir à alimenter chacun des huit stades prévus pour accueillir la compétition. De quoi rassurer les amoureux du cuir rond, soucieux du bon déroulement de cet évènement.

Une centrale qui s’étend sur une grande superficie

Considérée comme étant l’une des plus grandes de la région, cette centrale s’étant sur une superficie totale d’environ 10 km² et compte près de 1,8 millions de panneaux solaires. Elle est précisément située dans la ville d’Al Kharsaah, à l’Ouest de la capitale Doha.

Cette installation prévue pour fournir environ 800 mégawatts d’énergie électrique, permettra de couvrir en intégralité la consommation énergétique des joyaux architecturaux construits pour abriter les rencontres de la coupe du monde. La construction de cette centrale solaire aura coûté au Qatar environ 1,7 milliards de Riyals Qataris, l’équivalent de 475 millions d’euros. Elle a été construite grâce à l’appui du gouvernement et en partenariat avec Total Energies. Elle servira à l’issue de la Coupe du Monde, à couvrir près de 10% de la consommation en électricité du pays.

D’autres centrales à inaugurer les prochains jours

Pour cette Coupe du monde, le gouvernement Qatari a prévu un tournoi neutre en carbone. Une première, car aucun pays organisateur de la coupe du monde n’a réussi à réaliser cela.

Dans le but d’atteindre cet objectif, les autorités ont prévu la construction de plusieurs centrales solaires. Par ailleurs, outre cette centrale d’Al Kharsaah qui vient d’être mise en service, il est prévu dans les prochains jours, l’inauguration d’autres centrales solaires qui serviront à couvrir les infrastructures destinées à accueillir les touristes.

Il faut certes rappeler que l’organisation de cette coupe du monde au Qatar a fait couler beaucoup d’encres et de salives. Ceci notamment en ce qui concerne des malversations autour de l’attribution de la compétition, et surtout, les conditions de traitement des ouvriers ayant participé à la construction des stades et autres infrastructures.

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